Paysagiste Cournonterral

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Voila une création a Cournonterral:

Ici, partis d’un terrain en friche, la cliente voulait un jardin potager pratique, accessible pour ses vieux jours et décoratif.

C’est chose faite en respectant le cahier des charges et en apportant de l’esthétique aux carré potager classique.

au sol un revêtement type terrain de pétanque damé a la chaux.

Dans la jardinière du fond, il était prévu de planter une haie pour dissimuler un peu les murs.

La cliente est ravie!!!

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futur jardin potager décoratif. La cliente s’occupera des plantations.

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Un peu de géographie :

Cournonterral est une commune française, située dans le département de l’Hérault et la région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Cournonterralais ou « Cournalenc » en occitan. Cournonterral se distingue notamment par sa Fête des Pailhasses, célébrée chaque mercredi des Cendres.

Situé à 15 km de Montpellier, à 20 km de Sète et à 12 km de la plage des Aresquiers, entre vignes et garrigues, Cournonterral est construit au bord du Coulazou, une rivière au cours irrégulier qui prend sa source à la Boissière et se jette dans la Mosson. Le village fait partie du canton de Pignan avec Cournonsec, Fabrègues, Murviel-lès-Montpellier, Pignan, Saint-Georges-d’Orques et Saussan.

Cournonterral ainsi que les territoires de sa commune sont habités depuis des millénaires. Des hommes préhistoriques y ont laissé des traces de leur passage. Pour preuve un grand nombre de grottes, un tumulus, des poteries ainsi que du mobilier de l’époque néolithique ont été découvert. Plus tard ce sont les romains qui laissèrent de leur passage des vestiges de villas et de multiples poteries.

C’est en Août 1181 qu’un seigneur céda tous ses droits sur la « Marquerose » dans son testament. La « Marquerose » (fief de diverses communes comprenant Cournonterral) fut cédée à un subordonné au roi de France : l’évêque de Maguelone.

Grâce à la forte ténacité et à leur personnalité bien trempée, les Cournonterralais, habitant de Cournonterral, s’affirmèrent face aux seigneurs (aux XIIIe et XIVe siècles) sur des sujets tels que les impôts, le four, le consulat… C’est ainsi qu’en Novembre 1238 les co-seigneurs capitulent et se résignent à ne plus recevoir une contribution (dite du « Treizième ») jusque là payée par tous les habitants hommes et femmes. Il s’agit alors de la première victoire officielle remportée par les bourgeois de Cournonterral sur leurs seigneurs.

C’est en 1299 que cette lutte entre villageois et seigneurs, revint au devant des affaires publiques pour des histoires de four à pain. Ne souhaitant désormais plus cuire leur pain dans les fours seigneuriaux, les habitants décidèrent de construire leur propre four ouvert à tous. De cet acte osé pour l’époque, s’ensuivit la colère des seigneurs, qui poussèrent le juge et le Bayle du village à décider de sa destruction. C’est alors qu’une requête est adressée puis retirée à l’évêque de Maguelone et au Sénéchal de Beaucaire par le ministère des syndics de la communauté de Cournonterral. Au terme de la procédure, le recteur de Montpellier prescrivit la reconstruction du four local. Cette seconde victoire sur la seigneurie marque dans les esprits le début de l’indépendance de la population, qui n’aura dès lors de cesse de s’affirmer de plus en plus : agrandissement de l’église, droit de lignerage, de dépaissance, etc. Les consuls sont peu à peu sollicités en tant que représentants légaux et officiels, pour faciliter les négociations.

En 1344, Philippe IV de Valois, roi de France à ce moment là, accorde aux Cournonterralais le droit de consulat au prix de 500 livres tournois et un cens annuel de 15 sous tournois. Malgré les six 6 conseillers et les trois consuls nommés pour un an, les seigneurs résistent et s’opposent au consulat. Les habitants dès l’âge de 14 ans sont alors appelés à se prononcer sur sa création : 175 personnes sur les 234 présentes se prononcent POUR. C’est d’ailleurs à cette occasion que pour la première fois on a idée de la composition du village. La victoire est populaire. À présent il faut payer : durant 4 ans, la communauté décide de s’imposer au onzième des récoltes. Malgré l’acharnement de la communauté à vouloir se gouverner soi-même, les seigneurs n’acceptent toujours pas de reconnaître le consulat. Et ce jusqu’au 24 juin 1353 date à laquelle cette reconnaissance est officiellement acceptée, après il faut avouer bon nombre d’appels et d’argent dépensé. Cournonterral est alors ville affranchie.

En 1346, une bataille opposant les habitants d’Aumelas à ceux de Cournonterral pour une histoire de bois mort, est a l’origine des Pailhas (tradition carnavalesque typique du village). L’épouvantail humain inventé par le Bayle Pailhas à la demande du seigneur Guillaume de Cournon donna la victoire aux gens de Cournonterral.

En 1365 et 1373 Charles V accordent des Lettres de sauvegarde aux Cournonterralais. Il les prend « en sa spéciale protection et sauvegarde » et leur permet d’apposer « les armes du Roy, fleurs de lis et panonceaux royaux dans les lieux et endroits où ils seront troublés ».

En 1395, le village est définitivement réuni à la couronne de France. La Réforme (1560-1598), qui les a entraînés dans les luttes de religion, fait sont entrée officielle au village en 1561.

En 1609, Cournonterral devient vassale des évêques de Montpellier.

Au XVIIIe siècle, ils combattent avec succès de 1772 à 1793 pour sauver leur patrimoine collectif de l’avidité d’un notable. Au XIXe siècle, ils mèneront une véritable offensive pour défendre la viticulture.

Cournonterral a longtemps été le pôle attractif commercial des communes du S-O de Montpellier grâce à l’organisation de foires importantes sur sa grande esplanade. Ce village, très attaché à ses traditions a su rester très dynamique.

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